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arts-ticulation

20 avril 2009

BARBIE, une quinquagénaire sur le déclin ?

• Accusée de déformer l'image de la femme chez les petites filles et de favoriser l'anorexie, talonnée par une concurrente et confrontée à une chute inexorable des ventes, la poupée Barbie fête son cinquantième anniversaire.

Née Barbara Millicent Robert le 9 mars 1959 à Willows, dans le Wisconsin, le jouet-mannequin de 29 centimètres de haut, aux jambes interminables et à la poitrine trop haut perchée pour être naturelle, a battu tous les records après avoir causé la stupeur à une Foire aux jouets à New York cette année-là. On était loin des poupons en celluloïd aux cuisses potelées. Avec 300.000 exemplaires achetés dès 1959, c’est le jouet le plus vendu au monde. Son fan club compterait 18 millions de membres. La Semaine de la Mode qui s'ouvre à New York le 12 février a programmé un événement où «cinquante stylistes célèbreront Barbie comme icône de mode, et présenteront un défilé tri-générationnel (Passé, Présent et Futur)». Le chausseur français Christian Louboutin répondra des chaussures. La créatrice Vera Wang a ainsi dessiné une robe de mariée qui sera vendue 15.000 dollars dans sa version grandeur nature. La poupée portant la même robe coûte 159,99 dollars chez «Toys"R"Us».Le fabricant de jouets Mattel, «père» de Barbie, vient de signer un contrat avec l'Association des créateurs américains. Sa présidente, Diane von Furstenberg, voit en Barbie «une femme indépendante et confiante, dotée d'une étonnante capacité à s'amuser tout en restant élégante». Pour ses 108 professions, Barbie a eu tous les costumes et accessoires assortis, notamment un uniforme approuvé par le Pentagone lorsqu'elle s'enrôla dans l'armée américaine en 1989. Allure à la Grace Kelly dans les années 1960, elle est hippie dans les années 1970, femme d'affaires dans les années 1980 et candidate à la Maison Blanche en 1992. Puis, faisant couler des flots d'encre, elle rompit avec son fiancé Ken en 2004.Cependant ses ventes ont encore chuté en 2008, pour la septième année consécutive depuis l'apparition de sa concurrente Bratz, une poupée à la tête et aux yeux démesurés et aux tenues dévoilant le nombril, attribut dont Barbie n'est dotée que depuis 2000. (d’après AFP).

barbie_grosse  vieille_barbie

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25 janvier 2009

Nos oeuvres numériques sont-elles éternelles ?

Une poignée de CD et de DVD sur lesquels j’ai entassés tout mes souvenirs, mes images ou mes montages numériques dorment paisiblement dans mon tiroir, en attendant des expositions ou des projections futures. Mais seront-ils toujours lisibles dans quelques années ? Les fabricants se veulent rassurants. Les pochettes de CD-R mentionnent l'indication Lifetime (dure toute la vie). Les notices de DVD±R vantent leur longévité de 100 ans, voire 200 ans. Une véritable hypocrisie. Ces estimations sont basées sur des lois de vieillissement auxquelles « on ne peut absolument pas faire confiance », révèle Jacques Perdereau, chercheur au Laboratoire national de métrologie et d'essais (LNE). « Personne n'a prouvé qu'on pouvait appliquer ces lois. Elles modélisent un processus de vieillissement simplifié, le processus réel est plus complexe. Nos études montrent des réactions chimiques bizarres, en totale contradiction avec ces principes. Des mutations très différentes, d'une marque de CD-R à une autre. Voire d'une zone du disque à l'autre. Comment théoriser ces réactions avec deux lois seulement ? ». Les fabricants simplifient à outrance les tests de durabilité. Comment procèdent-ils ? Le vieillissement est accéléré. Les disques sont placés dans des caissons surchauffés soumis à une forte humidité. Température et humidité sont en effet les facteurs d'agression les plus nocifs pour un disque optique. Les tests s'arrêtent là. Dommage, car d'autres facteurs d'agression mériteraient d'être simulés. La sueur acide déposée par les doigts des utilisateurs. Les rayures causées par la manipulation du disque. Les agressions de la fumée de cigarette ou des vapeurs chimiques présentes dans l'air. Et bien d'autres facteurs. Au bout de 3 ans, 15 % des CD-R sont illisible. Aucun disque optique ne vivra 200 ans. « D'après nos tests, les CD-R tiennent entre neuf mois et quelques dizaines d'années, révèle Jacques Perdereau. Les DVD affichent désormais des longévités proches. Nous réalisons régulièrement des études pour divers établissements publics. De 2000 à 2003, nous avons surveillé 60 références de CD-R. Au bout de trois ans, 15 % étaient illisibles. » Seuls les bons CD-R passent donc le cap des dix ans. Comment les repérer ? C'est quasiment impossible pour le grand public. Aucune marque n'est parfaitement fiable. D'une année sur l'autre, la qualité des disques varie. D'un magasin à l'autre, la même référence de CD-R ne sort pas forcément de la même usine.

Mais il y a pire. La qualité d'un disque dépend du graveur. Certains DVD±R ont une durabilité exceptionnelle quand ils ont été enregistrés avec un graveur A, alors que ce n'est pas le cas avec un graveur B. Les professionnels de l'archivage optent pour des graveurs qui se marient bien avec leurs disques. Pour choisir, ils réalisent des tests poussés. Le grand public n'en a ni le temps, ni les moyens.

Toutefois, quelques règles strictes permettent d'éviter les catastrophes. Par exemple, préférer les graveurs récents aux graveurs vieillissants. Autre astuce : choisir la vitesse de gravure avec soin : diviser par deux la vitesse maximale annoncée par le fabricant du disque. Mieux vaut aussi opter pour des disques de marque : les disques génériques durent, en moyenne, moins longtemps. Heureusement, la plupart des CD tiendront quelques années avant de marquer des signes de faiblesse. La boîte à chaussures bourrée de photos, c'était quand même moins risqué et plus durable.

Blu-ray : l'avenir du stockage optique ?

On connaît la capacité des disques Blu-ray, elle est cinq fois supérieure à celle d'un DVD, mais on ignore leur longévité. La technologie est en effet trop jeune, les méthodes de production des disques vierges ne sont pas arrivées à maturité. Les scientifiques ne livreront pas leurs conclusions avant quelques années. Dans la balance, un argument penche en la défaveur du Blu-ray : ses pistes sont plus fines que celles du DVD, ce qui pourrait les rendre plus vulnérables. En revanche, certains Blu-ray vierges estampillés Sony sont fabriqués sans matière organique, ce qui pourrait améliorer leur stabilité à long terme. Pour l'heure, le DVD est un choix plus prudent.

24 janvier 2009

PROJET FACE YOUR POCKETS

 Projet artistique collaboratif sur Internet

Les internautes sont invités à envoyer leur autoportrait réalisé non pas avec un appareil photo mais en mettant leur visage sur un scanner et en créant une mise en page / mise en scène par la présence d'objets personnels (les objets qu'ils ont dans les poches ......)

 http://www.faceyourpockets.com/

a_khozina     annenkova_nadia

18 janvier 2009

APPARENCES DU CORPS

L’ethnologue Michel Leiris note dans l'ouvrage qu'il consacre à la création plastique en Afrique Noire que, « dans la gamme extrêmement variée de populations qui occupent les différentes parties du monde, il n'en existe aucune chez qui le corps soit laissé dans son état de naissance. (...) Déformations ou mutilations, scarifications ou tatouages, soins relevant de la cosmétique, vêture et parure aussi réduites soient-elles montrent – en l'inscrivant sur le corps ainsi tiré de sa condition brute – que l'homme est toujours engagé dans les artifices d'une culture. »

12 janvier 2009

FIGURES DU CORPS - 16éme / 19éme siécle

« Figures du corps - une leçon d’anatomie aux Beaux-arts »

Expo. décembre 2008 / janvier 2009

L’exposition comprend six parties :

 I – L’héritage de la Renaissance

Tandis que certains artistes recourent à la dissection, cherchant à justifier la forme humaine par une connaissance de sa structure anatomique, d’autres cherchent à travers les règles de la géométrie et les canons de proportions à définir une mesure de la beauté. Les dessins de Léonard de Vinci, les premières éditions de Vitruve, les planches du traité des proportions de Dürer, celles du « De Humani corporis fabrica » de Vésale, ou les premières statuettes anatomiques attribuées à Michel-Ange ou Bandinelli, connaîtront une extraordinaire postérité et marqueront profondément l’enseignement de la figure humaine. Nombre de ces œuvres figurent parmi les toutes premières pièces acquises à des fins pédagogiques par l’Académie royale de peinture et de sculpture, lors de sa création en 1648.

 II – Le corps enseigné

À partir du XVIe siècle, de nombreux manuels de dessin à l’usage des artistes traitent d’anatomie pittoresque, de proportions, ou proposent des tracés régulateurs pour dessiner un corps. À ces ouvrages didactiques s’ajoute le modèle de l’ « Écorché » – corps sans écorce –, autrement dit une statue ayant l’attitude et le tonus d’un corps vivant, mais privé de sa peau. Avec les grands écorchés de Bouchardon et de Houdon, aux poses majestueuses et aux formes épurées, l’anatomie cesse d’être un sujet d’effroi pour apparaître sous un jour presque attrayant. C’est l’époque des traités en couleurs de Gautier-Dagoty et de ses figures anatomiques érotisées. Par ailleurs, l’enseignement de la figure humaine, comme en témoigne l’article « Dessein » de « L’Encyclopédie », se structure autour du modèle vivant, des mannequins articulés, et surtout des sculptures antiques considérées comme une incarnation du beau idéal. Cette fascination de l’antique conduit certains artistes à « disséquer » des chefs-d’œuvre tels que le « Gladiateur combattant » ou l’ « Apollon du Belvédère » pour tenter de découvrir le secret de leur perfection.

 III – La prose des formes

Rompant avec l’idée d’une théorie synthétique de la figure humaine propre aux Lumières, le romantisme abandonne les canons de proportions et favorise l’étude de l’anatomie, moins pour en tirer une connaissance pratique que pour opposer à l’idée d’un corps unifié la vision de son démembrement. En 1795, l’École des beaux-arts, encore située au Louvre, inaugure son propre amphithéâtre de dissection. Les grands traités médicaux de l’époque qui poussent le réalisme anatomique à l’extrême deviennent la référence en matière de représentation du corps. Théodore Géricault en recopie les planches dans ses dessins. Cette approche du corps disséqué est complétée par une approche descriptive de la forme humaine. En 1829, Pierre-Nicolas Gerdy publie une « Anatomie des formes extérieures du corps humain » à l’usage des peintres et des sculpteurs. Privilégiant la lecture du modelé sur celle des formes internes, il dresse la première cartographie du relief humain. Cette « science du nu » est très vite étayée par l’essor de la photographie : des catalogues de modèles masculins et féminins de tous âges, de toutes conformations physiques, dans les attitudes les plus variées, prolifèrent dans la seconde moitié du siècle.

 IV – L’animal et l’homme

Si depuis la Renaissance l’anatomie animale a parfois retenu l’attention des artistes, notamment à cause des portraits équestres, son enseignement demeure longtemps marginal. Ce n’est que dans la seconde moitié du XVIIIe siècle que l’anatomie comparée est introduite dans le programme des études à l’Académie royale de peinture et de sculpture. Dès lors les collections zoologiques ne cessent de s’y développer. Animaux empaillés, momifiés ou écorchés, moulages sur nature, squelettes de mammifères, d’oiseaux ou de reptiles deviennent des objets d’étude pour les jeunes artistes. Parallèlement, on assiste à un regain d’intérêt pour l’animal et ses expressions. Dans la lignée des travaux de Giambattista Della Porta et de Charles Le Brun traitant du rapport de la physionomie humaine avec celle des animaux, les théories transformistes, puis évolutionnistes, apportent un regard nouveau sur l’homme et l’animal. Elles donnent naissance à tout un corpus d’images qui est repris dans l’enseignement artistique. Le naturaliste Pierre Camper propose une méthode graphique pour transformer une carpe en bécasse, un quadrupède en humain, ainsi qu’une méthode pour hiérarchiser les primates, du singe à Apollon, en passant par le Nègre et l’Européen. De son côté, Jean-Gaspard Lavater s’intéresse aux « lignes d’animalité » chez l’homme. Les distinctions typologiques et raciales font leur apparition dans les traités d’anatomie pour artistes. Les théories de Darwin sur l’origine des espèces et sur l’expression des émotions chez l’homme et les animaux sont enseignées à l’École des beaux-arts dès 1873.

 V – La science comme modèle

Le développement de l’imagerie scientifique au XIXe siècle conduit médecins et anthropologues à s’intéresser aux représentations du corps dans les œuvres d’art. Sous l’œil de l’anatomiste ou du clinicien, les œuvres sont scrutées, analysées et parfois corrigées. Substituant « à l’idée esthétique du beau la notion scientifique du parfait », la science tente d’imposer un modèle de vérité. De nouveaux canons de proportions, qui transposent les théories de Darwin dans le domaine de l’art, font de l’homme le plus apte à survivre un idéal morphologique. Des centaines d’athlètes « exempts de toute tare » sont photographiés, mesurés, comparés. Les malformations et les caractères déviants, perçus comme l’envers menaçant de cette nouvelle norme, font également l’objet d’études systématiques. Jean-Martin Charcot et Paul Richer publient « Les Difformes et les malades dans l’art ». Duchenne de Boulogne développe une analyse électrophysiologique des passions et s’intéresse aux expressions extrêmes, comme l’effroi ou la cruauté. Albert Londe photographie des femmes en proie à des crises d’hystérie ou des sujets présentant des caractères morbides. En 1922, Henry Meige qui étudie les malformations congénitales (nanisme, gigantisme, infantilisme, hermaphrodisme) inaugure à l’École des beaux-arts un cours de « pathologie artistique ».

 VI – La quête du mouvement

Dans la seconde moitié du XIXe siècle, grâce au développement de la photographie instantanée et de la chronophotographie, la possibilité de capter des images de corps en mouvement bouleverse la notion de modèle. Ce n’est plus seulement la forme humaine – statique et plastique – qui est étudiée, c’est l’homme tout entier, ses gestes, ses déplacements, ses transformations dans le temps et dans l’espace. Mathias Duval, professeur à l’École des beaux-arts, est un pionnier de l’analyse du mouvement. En 1873, il réalise le premier zootrope (ancêtre du cinématographe) synthétisant les différentes allures de l’homme à partir de données scientifiques. Proche d’Étienne-Jules Marey, il parraine la Station physiologique du Bois de Boulogne, sorte de laboratoire en plein air destiné à l’étude de la locomotion humaine et animale. En 1895, Paul Richer, qui sera son successeur à l’École, publie « Physiologie artistique de l’homme en mouvement », dont les dessins montrant la décomposition d’une figure descendant un escalier seront repris quelques années plus tard par Marcel Duchamp. Il réalise avec Albert Londe quelque 300 chronophotographies d’athlètes en action (mouvements sportifs et professionnels), et plusieurs phénakistiscopes capables de synthétiser la course. En 1901, l’École acquiert les onze volumes de l’édition originale d’ « Animal Locomotion » d’Edward Muybridge.

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