Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
arts-ticulation
29 janvier 2011

Patrick CHAUVEL "Guerre ici"

Patrick Chauvel, photo-reporter depuis plus de 35 ans, réalise une très belle exposition avec « Guerre ici ». Il a voulu interpeller, en laissant imaginer au spectateur ce que donnerait la Guerre à Paris. Pour ça, il a repris des photos prises durant de grands conflits mondiaux, comme en Tchétchénie, et a monté sous Photoshop ces images avec des vues classiques de Paris. Le résultat est déroutant, presque choquant de réalisme.

Patrick Chauvel rappelle que les conflits, si souvent banalisés par les actualités télévisées comme un spectacle cinématographique, sont plus proches que ce que l’on pense.

Exposition « Guerre ici » à la Monnaie de Paris - 11 quai de Conti / 75006 Paris

http://www.monnaiedeparis.fr

CHAUVEL_1

CHAUVEL_2


Publicité
Publicité
28 janvier 2011

LE BAISER DE LA MATRICE

"Le baiser de la Matrice" est un projet qui met en œuvre une organisation de lecteurs, une société liée par un objectif commun, un territoire nouveau qui regroupe des gens du monde entier lisant en français. Ils ont une technique commune de lecture : ils se filment avec leur webcam en lisant sur leur ordinateur une page de "A la recherche du temps perdu" de Marcel Proust, proposée par une Matrice.

De Papeete à Kinshasa, en passant par Bobigny, la Matrice gère en temps réel la distribution de textes, la diffusion d'informations pour conquérir de nouveaux lecteurs, le montage chronologique du film, et la consultation de celui-ci à tout moment. L'ambition de ce projet est la fabrication de cette Matrice, définie autour de pages, de secteurs de lectures, de pays, de fuseaux horaires qui permet à 3424 personnes de lire la Recherche avec une autre vision du temps.

Si vous n'avez pas encore participé à ce film fou, Le Baiser de la Matrice, entièrement créé par les Internautes et un logiciel, tourné, monté, enregistré en totale autonomie, c'est le moment de vous connecter sur :

http://www.lebaiserdelamatrice.fr/

21 janvier 2011

HOTEL DES DECHETS

HOTEL_POUBELLE_a_Madrid_par_HA_SCHULT___2011

Rien ne nous dit si c’est un hôtel de luxe. Le « Corona Beach Garbage Hotel » est l’œuvre de l’artiste allemand Ha SCHULT, construit rien qu’avec des déchets récupérés sur les plages européennes. Pas moins de douze tonnes de détritus: morceaux de tissus, pneus, sacs de voyage déchirés, vieux matelas....ont été nécessaires pour l’édifier.
Comme de nombreux artistes écolo, le plasticien a placé le déséquilibre de l’environnement au centre de ses préoccupations et en particulier la pollution qui sévit sur nos côtes. «Nous devons changer le monde, avant que le monde nous change», déclare-t-il .
Itinérant, l’Hôtel des Déchets de la plage Corona (c’est le nom de la bâtisse) est installé actuellement sur la place Callao à Madrid, et y restera jusqu’au 23 janvier. Éphémère, ce mini-palace en bois est entouré d’un enclos sablonneux planté de palmiers. On peut le visiter mais il est également possible d’y dormir. La demeure offre cinq chambres aménagées pour accueillir des lauréats sélectionnés sur Facebook.
Depuis les années 60, l’artiste promène ses installations dans le monde entier. Une des plus célèbres, « Les gens Trash », est constituée de mille sculptures de taille humaine, toutes différentes et fabriquées à partir de déchets. Cette performance a été installée sous le pont de Brooklyn à New York, devant les pyramides de Gizeh en Égypte, sur la Place Rouge à Moscou, à La Défense à Paris, et le long de la Grande Muraille de Chine.
Ha Schult, né en 1939, vit et travaille à Cologne, New York et Berlin. Ses œuvres sont exposées dans de nombreuses collections publiques et privées du monde entier..

arts-ticulation
Publicité
Archives
Newsletter
Publicité