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23 janvier 2018

Fin de la Brigade des Images

La Brigade des Images, Laurent QuenhenFin de la Brigade des Images décidée par la Ville de Paris, des centaines de cinéastes et vidéastes ont fait leurs gammes avec la Brigade des Images, souvent en réalisant des films spécialement pour les appels à projets thématiques qui étaient des commissariats de films courts. Justine Triet, Estelle Artus, Arnold Pasquier, Angélika Markul, Vanessa Santullo, Pop Grafica, Guillaume Robert, Zhenchen Liu, Mariken Kramer, Mandra Wabäck, Eric Valette, Ilya Falkovskii, Maike Freess, Isabelle Ferreira, Anne Brégeaut, Valérie Mréjen, Hélèna Villovitch, Charlie Jeffery, Olivier Bosson, Joël Bartoloméo... et tant d’autres avec des présentations à Paris et des invitations dans les instituts français à l’étranger, récemment au Goethe Institut.

15 ans de programmations et de sélections, un site bilingue dès sa création en 2002 et des films reçus du monde entier.

 La Brigade des Images était accréditée chaque année au Festival Cinématographique de Cannes.

C’était une des rares associations à être invitée et reconnue par les professionnels du cinéma international.
La subvention de 2000 euros par an permettait de réaliser la communication, le montage, traduction, sous-titrage, appels à projets et site bilingue depuis sa création avec uniquement du bénévolat pour l’encadrer.

Quand on pense aux millions pour Pinault, Koons et que l’on voit que la Mairie décide de stopper une association qui permet aux jeunes réalisateurs de faire des films, de les présenter en France et à l’étranger, c’est honteux. Ce n’est même pas le montant d’un pot de réunion de la DAC Paris.
Jamais un artiste, vidéaste, cinéaste, spectateur n’a payé quoi que ce soit pour participer ou voir les films, c’est la condition sine qua non d’un cinéma ouvert, ce qu’on appelle aussi éducation populaire pour tous.

Des sélections présentées dans les lycées professionnels de banlieue à des jeunes qui ont découvert par ce biais des courts-métrages d’artistes, de vidéastes et jeunes réalisateurs, l’art tout simplement qu’ils n’ont jamais eu l’occasion de voir ailleurs.
Nous avons fait un travail sérieux, cela n’intéresse pas la Ville de Paris, c’est humiliant pour Paris, mais aussi pour tous les jeunes vidéastes et cinéastes français et étrangers.

Laurent Quénéhen, président de la Brigade des Images.

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